Gestion de parc automobile
Quel est le meilleur mode de financement pour un parc automobile ?
LA LOCATION LONGUE DURÉE, FAVORITE POUR LE FINANCEMENT DES FLOTTES AUTOMOBILES DES ENTREPRISES DE +100 SALARIÉS
L’OVE (Observatoire du Véhicule d’Entreprise), dans son baromètre 2013, nous donne les grandes tendances du financement des parcs automobiles français. Pour les entreprises de -100 salariés, l’achat est le mode de financement le plus utilisé avec 40 %, suivi du crédit-bail (ou LOA) avec 29 %. La location longue durée, qui répond plus à un besoin de grande entreprise, ne représente que 8 % du parc. Concernant les entreprises de +100 salariés, la location longue durée est majoritaire avec 60 % des véhicules. Logiquement, l’achat, l’achat à crédit et le crédit-bail restent minoritaires avec respectivement 21 %, 3 % et 16 % de la flotte.
L’ACHAT, UN DÉSIR DE PROPRIÉTÉ
L’achat d’un véhicule répond à un besoin de propriété, qui augmente ainsi l’actif de l’entreprise. L’amortissement se fait sur 4 à 5 ans et est déductible du résultat imposable dans une limite de 18300 euros. La société a donc, après la période d’amortissement, l’impression que le véhicule ne lui coûte rien. Il reste cependant, toutes les charges liées à l’utilisation du véhicule (entretien, assurance…) ce qui peut alourdir la gestion lorsque le parc devient conséquent. L’entreprise peut soit acheter comptant soit à crédit. Dans ce cas, il faut tenir compte des mensualités de remboursement les intérêts pouvant être importants. De manière générale, ce type d’investissement est l’un des plus mauvais que peut effectuer une entreprise. La valeur d’un véhicule subit en moyenne une décote de 25 à 40 % au bout d’un an et de 60 à 70 % au bout de 5 ans. Seriez-vous prêt à acheter une maison 150000 euros pour la revendre 5 ans plus tard 45000 euros ? Malgré ces critères rationnels, le désir de possession reste fort et beaucoup d’entreprises préfèrent ce choix.
A noter : l’achat peut devenir une obligation lorsque le véhicule doit subir des transformations pour les besoins de l’entreprise comme chez France Télévision.
LA LOCATION LONGUE DURÉE, LA SOLUTION DE FACILITÉ
La location longue durée, à l’inverse, est une solution clé en main, dont l’objectif est de proposer une offre complète associant le véhicule avec un ensemble de services (entretien, assistance, assurance, télépéage, carte carburant…). La gestion pour l’entreprise est donc allégée bien qu’à relativiser lorsque cette dernière n’est pas totalement externalisée chez le loueur.
D’un point de vue financier, la location longue durée a l’avantage de préserver la capacité de financement de l’entreprise en n’impactant pas la trésorerie. Les loyers sont déductibles du résultat imposable et sont la plupart du temps négociables auprès des loueurs lorsque qu’un mise en concurrence est faite systématiquement (un logiciel de gestion de parc automobile comme GAC Car Fleet le permet facilement grâce à sa gestion des grilles de fluidité et son module de précommande). Avec cette solution, l’entreprise n’a pas à avancer la TVA globale, elle est simplement versée avec chaque loyer. Autre point positif, la société bénéficie de modèles neufs tous les 1 à 4 ans, proposant un bilan carbone de plus en plus intéressant ce qui réduit mécaniquement la TVS.
Il y a malgré tout quelques contraintes. Le locataire se doit de rendre le véhicule dans son état d’origine et de respecter le kilométrage convenu contractuellement sous peine de subir des pénalités.
La location longue durée (LLD) satisfait un besoin d’exploitation contrairement à l’achat qui satisfait un besoin patrimonial.
LA LOA (OU CRÉDIT-BAIL), COMME UNE ALTERNATIVE
La location avec option d’achat s’adresse aux entreprises souhaitant bénéficier des avantages de la location longue durée, tout en gardant la possibilité d’acheter le véhicule en fin de contrat. Elles doivent dans certains cas, avancer jusqu’à 30 % du prix du véhicule ce qui peut être compliqué en fonction de la trésorerie disponible. Les services habituellement accordés dans les contrats LLD peuvent être à la charge du locataire, ce qui augmente sa part de gestion. Ce type de condition est généralement négocié avec l’établissement financier, ce qui est dans le cas de la LOA, le loueur.